Communication

Contrairement aux apparences, être timide, réservé ou introverti n’est pas synonyme de ne pas avoir envie de parler.

La communication est réduite ou stoppée à cause de peurs, qui envahissent une personne timide, ou un besoin de réfléchir pour employer les mots justes et utiles pour une personne introvertie.

Le souci de s’exprimer correctement pour éviter d’être mal compris ou éviter des malentendus, la peur d’être mal jugé, la peur de décevoir, la peur d’ennuyer ou d’énerver ses interlocuteurs, la peur de ne pas être intéressant, la peur de dire des bêtises, la peur de ne pas être en accord avec ses interlocuteurs et de générer des conflits ou des affrontements, la peur de rougir, la peur de perdre ses moyens, la peur de bégayer, la peur d’être ridicule… De très nombreuses peurs sont à l’origine d’une communication peu aisée.

Les peurs génèrent des émotions négatives. Elles envahissent une personne timide et deviennent ainsi difficiles à gérer.

Une autre cause est d’avoir été entouré de personnes qui monopolisaient la parole, ainsi la personne timide a considéré inconsciemment ne pas avoir le droit de parler.


Oser être soi

Chaque personne a besoin d’exprimer ses besoins, ses désaccords, demander de l’aide, pour des questions, de parler pour avancer dans la vie. Agir selon ses besoins et ses valeurs est essentiel pour son estime de soi, et aller vers ce que l’on souhaite. Notre bonheur en découle !

Se donner le droit de parler et d’exprimer ce que l’on souhaite est essentiel.

Pour aller plus loin : Avoir confiance en soi et diriger sa vie


La communication non violente

La communication non violente aide à s’exprimer en respectant les besoins de chacun et donc évite ou désamorce des conflits. Elle permet notamment de dire non gentiment.

– Des personnes parlent alors que vous écoutez un discours ou êtes au cinéma :

« S’il vous plait, est-ce que vous pourriez parler un peu moins fort ? Je n’entends plus rien. »

– On vous interrompt pendant une réunion ou une conversation :

« Un instant, s’il te plait, je n’ai pas fini ce que j’étais en train de dire »

– Quelqu’un vous demande de l’aide :

« Je voudrais bien t’aider, mais maintenant ce n’est vraiment pas possible. » Vous pouvez par la même occasion proposer une solution de remplacement si vous en avez la possibilité.

– Vous avez été invité :

« Merci pour ton invitation, mais je ne peux vraiment pas. »

Chacun comprend les besoins des autres et n’a aucune raison d’en vouloir à quelqu’un s’il ne va pas dans son sens. Personne ne peut se dédoubler et tout le monde a des besoins personnels.


Gérer ses émotions et son stress pour s’exprimer en public

– Relativiser : toute situation a un enjeu limité en comparaison de ce que l’on pense. Inutile donc de se mettre trop de pression.

– Avant : la méditation, la sophrologie et la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) permettent de se visualiser en situation pour préparer le moment qui nous angoisse. Le cerveau répète par ce biais les différentes étapes avec succès, et les intègre. Ainsi le moment venu, il est prêt pour que cela se déroule dans la confiance et avec plus de facilité.

– Pendant : se tenir bien droit et penser à s’ancrer en visualisant des racines qui lient les pieds à la terre et diriger son souffle vers le sol. Les émotions se dirigent vers les jambes, laissant la cage thoracique prête pour parler sans oppression.


Faire passer ses idées

– Parler à une hauteur de voix audible. Si nous ne pouvons pas être entendu, personne ne saura ce qui a été dit.

– Une technique utilisée pour être mieux écouté consiste à affirmer ses idées, plutôt que de poser une question pour demander si cette idée convient, ou d’évoquer simplement son idée sur un ton monocorde. En veillant à baisser le ton de sa voix en fin de phrase, une assurance se dégage du discours.

– On peut aussi appuyer son discours avec des gestes pour accentuer certains points.


Conversation sociale

Beaucoup de personnes évitent les conversations sociales lorsqu’elles ont peur de ne pas savoir quoi dire, ou de ne pas être intéressant.

Chacun a des choses potentiellement intéressantes pour d’autres à dire. Il faut les évoquer pour savoir si cela intéresse la personne qui se trouve en face. En commençant on détecte rapidement comment notre interlocuteur perçoit ce que l’on dit. On peut alors s’étendre sur le sujet ou passer à autre chose.

Pour aller plus loin : Les clefs de la conversation